J5 : Arrivée à Praslin

Bonjour,

Voici notre première journée sur Praslin qui se termine.
Mais que s’est il passé ?

Tout d’abord, réveil militaire à 5H45 car nous devons chopper le bateau Cat coco qui va nous mener sur notre nouvelle île. Nous pensions être les seuls vue l’heure, mais le bateau est plein ! Des touristes comme des locaux.

Le début se passe bien. Petits roulis et tangage mais dans l’ensemble, on maîtrise.
Puis on commence à voir Mélanie qui me dit qu’elle a pris son Mercalm ce matin.
Je suis donc très confiant pour une traversée d’environ 1h.

Un petit couple de russes en Lune de miel à l’avant du bateau commence à discuter de plus en plus. Vous voyez la jeune fille se coller contre l’épaule de son mari, à se pencher, se dandiner…
Là, vous vous dites : il se passe quelque chose.
Et puis, subitement, vous la voyez se lever et se diriger droit vers les toilettes.
Enfin… quand je dis « droit », c’est plutôt en zigzag !!!

Et là, les choses se gâtent !!!
Mélanie choppe d’un coup le sac que nous appelons le vomito. Vous savez, celui qui est devant vous dans l’avion.
Elle nous réalise une des plus silencieuses descentes aux enfers.
1 sac tout d’abord, puis 2, puis 3.
A ce moment, elle est livide et il reste encore 25min de traversée.

Pour ma part, tout se passait très bien.
J’ai pour une fois de la chance, je ne crains pas les mouvements du bateau. C’est un peu comme le Space Mountain !!
Mais, pour ne rien vous cacher, l’odeur se dégageant du petit sac rempli par les bons soins de Mélanie me monte au nez et, quand vous êtes dans cette situation, il n’y a qu’une seule solution : foncer droit vers les chiottes.
Ils sont au fond du bateau. Je m’apprête à attraper la poignée quand je sens une odeur nauséabonde venant des toilettes d’à côté.
C’est la jeune russe qui y est depuis 30 min au moins et qui doit être en train de le ruiner !!!

Je rentre dans mes toilettes et je commence à transpirer, à avoir le bide qui me travaille.
Je ne peux pas rester comme ça. Je sors illico presto de cette cage à poule et fonce vers la porte qui me permet de sortir.
Le fait de voir le monde et d’être à l’air libre me calme immédiatement.

Ayant repris mes esprits, je me retourne pour faire le gars tranquille et là, je vois pas moins de 4 nanas, dont la russe qui est sortie de ses toilettes, toutes avec un petit sac vomito à la main et le tenant comme un masque à oxygène !!!

2 ou 3 blagues avec un réunionnais et je vais chercher Mélanie.
Une fois sortie, elle reprend des couleurs et peut enfin profiter des 5 dernières minutes de cette course. Toute fière d’elle, elle me regarde et me dit : c’est bien, j’ai tenu 35min !! Je fixais le palmier bleu et ça m’a aidé !! »
Ce qui est marrant, c’est qu’on doit affronter la même chose dans 10 jours…

Je n’ai pas eu le temps de prendre de photos mais ce fut un instant Kodak !!

Mais revenons à nos moutons.
On accoste, pied à terre et nous louons une voiture.

Il ne reste plus qu’à trouver Rosemary’s Guest House où nous allons passer 5 jours.
Cette île semble très différente de Mahé. C’est la première impression.
Les arbres sont différents : il n’y a plus de bananiers et les feuillus sont partout.

Nous trouvons notre abri entre 2 gros hôtels et tombons sur un petit gars tout blanc qui parle avec l’accent créole. Ca fait bizarre !!
Certainement un descendant lointain des anciennes familles anglaises qui étaient venues peupler cette île.
Notre piaule n’est pas prête. On laisse nos sacs et fonçons vers la plage qui parait… magique !!
C’est le cas.

Mais il fait tellement chaud qu’on se décide à aller faire un tour dans la vallée de Mai.
Cette vallée est classée Patrimoine Mondial de l’UNESCO. C’est un parc de 20 hectares entièrement couverts de palmiers et autres plantes géantes. Et c’est là que nous verrons les fameux cocos de mer.

Vous déambuler sur des sentiers différents entre des palmiers qui vous font ressentir de ce qu’une fourmi doit connaître face à un éléphant.
C’est somptueux. Il fait super beau, ce qui ne gâche rien.

Les coco de mer sont reconnaissables par un No peint sur leur tronc. En effet, ils les comptent et récupèrent les coco fesses avant qu’elles ne tombent au sol. Il y a un « F » pour les cocos femelles et un « M » pour les mâles.

D’ailleurs, on peut les différencier facilement par leurs inflorescences.
Une coco-fesse pour la femelle

Un long cône pour les mâles.

A la sortie de cette jungle humide et très chaude, une petite séance photo se présente à nous. Il n'y a personne et soudain, une idée me vient :

En résumé, visiter ce parc est cher (20€ par personne) mais c’est magnifique et unique au monde !!

Retour au Quartier Général au pas de charge car nos sacs sont seuls et peuvent appeler au secours à tout moment.
Pensez-vous, ils sont posés dans des canapés, tranquillement, attendant qu’on les porte jusqu’à la chambre…
Feignants !!!!!

Cet après-midi, ce sera plage.

Un long banc de sable est là, lézardant sous le soleil. 1 serviette, puis 2 et on file dans l’eau se rafraîchir.

Alerte à Malibu!!

Celle-ci vous montre ce que les femmes italiennes sont prêtes à faire pour les hommes!

 Retour 2H plus tard, apres une ballade sur la plage.

On décide de rentrer pour ensuite aller grignoter un truc. Une douche est donc de mise.
Mélanie entre dans la douche et l’allume. Un petit filet d’eau s’en échappe. Quand je dis « petit », c’est « ridicule » qui serait plus juste !!
On se plie à notre hôte et lui posons la question tout de même : « Ah oui, j’ai oublié de vous dire, nous sommes en restriction d’eau et donc l’eau que vous avez vient d’un réservoir sur le toit. On ferme les robinets pour ne pas en abuser. Mais si vous n’en avez pas eu, c’est qu’on vous a pas vus rentrer. On a donc rien ouvert !!! » nous dit-il de la façon la plus sereine possible.
Déconcertant !!!

Enfin, nous finirons par manger à « la Goulue », restaurant de spécialités créoles et rentrerons essayer de faire le blog, sans y arriver.
C’est pour cela que les afficionados en ont été privé hier !!

Demain, snorkeling et barbeuk chez les tortues géantes !!